Fanfic 1

Je poste beaucoup en ce moment ! Enfin aujourd'hui c'est sérieux puisque je poste mon premier OS !

Donc, déjà, je crois qu'il est important de préciser que le contenu est explicite mais pas détaillé, donc que les petites filles ou toutes celles qui n'aiment pas ce genre d'histoire passent leur chemin ;)

Je vous préviens aussi que la scène explicite se passe entre deux hommes, tout ceux qui n'aiment pas ça, ne lisez pas cette histoire, elle ne vous plairait pas !

Donc pour le pairing, c'est Hero Jaejoong/ ... ? (un inconnu ?) Bref, donnez-lui le nom que vous voulez, ça n'a pas tellement d'importance.

Le registre : ni comique, ni tragique, pas grand-chose enfaite XD

Toutes les critiques constructives sont les bienvenues, si je poste cet OS ici, c'es vraiment pour avoir un avis et donc, par la suite, pouvoir améliorer ma façon d'écrire.

J'espère que ça vous plaira !

Tel un bâton de cannelle :

-      Mince ! Pourquoi faut-il que je sois si maladroit ?

Jaejoong, comme à son habitude, venait de trébucher sur une des marches permettant d’accéder à l’entrée du Grand Théâtre. Dans sa chute, celui-ci avait, par réflexe, lâché ses lunettes afin de se rattraper sur la paume de ses mains. Priant de tout cœur pour que personne n’ai remarqué ce qui venait de se produire, le jeune homme se mit faussement à refaire les lacets de ses chaussures cirées. Il utilisait cette tactique à chaque fois qu’il venait à perdre l’équilibre, c’était une façon bien particulière de ne pas perdre la face. Cependant, cette fois-ci, le stratagème ne put fonctionner, et jaejoong fut contraint de relever la tête en voyant, à travers les mèches caramel parsemant son visage, deux pieds s’arrêter face à lui. Faisant de son mieux pour cacher ses joues rougies par la honte, Jaejoong, après avoir pensé faire comme s’il n’avait pas remarqué les deux pieds toujours tournés face à lui, décida tout de même de se relever afin de voir à quoi ressemblait celui qui osait le regarder alors qu’il était dans une situation plus qu’inconfortable. 

-      Ahah, il semblerait que votre chute est réchauffée l’ambiance quelque peu froide régnant ici.

Etonné par ces paroles, Jaejoong regarda autour de lui et remarqua qu’en effet, les gens le regardaient toujours, en riant autant que l’étiquette de ce genre d’endroit permettait.  Une vieille dame, se sentant surement assez âgée pour faire fi des bonnes manières ne se gênait d’ailleurs pas pour rire à gorge déployée, ce qui était assez rebutant, vue le mouvement plus qu’inquiétant de son dentier qui semblait annoncer sa chute prochaine si elle n’arrêtait pas de suite.  Mais ce qui mit Jaejoong hors de lui fut l’impertinence de son vis-à-vis qui rajouta :

-      Il faut dire que  vous ne vous êtes pas loupé.

Non mais pour qui il se prenait. Jaejoong réalisa alors qu’il n’avait pas encore regardé son interlocuteur dans les yeux. Malgré la rougeur de ses joues, il allait lui montrait son impolitesse. Cependant, contre toutes attentes, le jeune maladroit se mit à rougir derechef. En plus d’être merveilleusement impertinent, chose rare dans le milieu très collet-monté qu’il avait pris l’habitude de côtoyer, son interlocuteur semblait doté d’un visage fabuleusement bien fait. Il semblait l’être mais Jaejoong ne pouvait en être certain puisqu’il le voyait de façon assez floue, n’ayant toujours pas récupéré ses lunettes.  Un homme vêtu d’un costume blanc Lanvin très chic, mit fin à sa contemplation. Jaejoong n’écouta cependant pas celui qui semblait être le maître de cérémonie remercier la présence des invités et annoncer la pièce, La belle de Cadix, à laquelle ils devraient assister dans quelque minutes, mais se concentrait plutôt sur son genou douloureux. En effet, dans sa chute, Jaejoong avait fait taper son genou sur le coin d’une des marches de marbre. Bien trop étonné par la présence qu’il avait ressentie alors, sa conscience avait fait fi de la douleur mais maintenant, celle-ci était bien présente. Tentant discrètement de prendre appui sur sa jambe droite pour soulager l’articulation de la gauche, le maladroit perdit de nouveau équilibre et fit un petit écart peu élégant sur la seule jambe valide qui lui restait avant de rétablir sa position précaire. Se souvenant de ses entrainements de danse, celui-ci serra le ventre du mieux qu’il put afin de ne pas se pencher à nouveau mais alors qu’il fixait un point droit devant lui, il sentit tout son corps attiré dangereusement par le sol ciré de la salle. Cette-fois, il eut beau serrer ventre et fesses, rien ni fit et il s’attendait alors à heurter le sol quand une main musclée vint s’accrocher à son coude, lui évitant ainsi une nouvelle humiliation.

-      Vous êtes incroyable.  Comment un être peut être aussi maladroit ?

Jaejoong eu juste le temps d’entendre le rire grave mais léger, presque chantant  de son sauveur avant que le même monsieur de tout à l’heure, une coupe de champagne à la main, n’annonce le début de l’opérette. Alors qu’il pivotait pour voir le visage de l’homme à la main musclée, il ne rencontra que son dos et remarqua qu’il était assez grand, musclé sans l’être excessivement, aux formes gracieuses qui étaient très habilement mis en valeur par un costume hors de prix. Cependant, Jaejoong n’avait aucunement besoin de le voir de face pour comprendre de qui il s’agissait, la façon très condescendante dont la phrase avait été prononcée ne pouvait venir que de l’homme au visage si beau mais si flou. Se dirigeant avec une certaine curiosité vers le Grand Théâtre de Séoul, Jaejoong s’arrêta net lorsqu’une fois les marches gravies avec une certaine concentration il découvrit l’immense salle. D’un bleu clair peu commun pour un théâtre, la salle était immense et le jeune homme s’y sentit tout de suite à l’aise. Alors qu’il levait les yeux au ciel dans le but de contempler le plafond en forme de dôme, habité par les dieux et déesses des arts, celui-ci se rendit compte qu’il n’y voyait pas très net et pour cause, ses lunettes devaient en ce moment même se trouver quelque part sur le sol de marbre de l’entrée. Alors qu’il s’apprêtait à faire rapidement demi-tour pour partir à la recherche de ce qui lui rendrait une vue convenable, un « puis-je vous aider à trouver votre place ? » très poli lui fit rebrousser chemin, ne voulant pas être irrespectueux en ignorant la gentille hôtesse. Il se laissa ainsi guider à travers les rangées de fauteuils recouverts de velours bleu clair semblant illuminer toute la salle. Mais un obstacle dur mais mouvant le sorti de sa contemplation et lorsqu’il réalisa qu’il venait de percuter la jeune femme qu’il suivait, ses joues s’enflammèrent de nouveau. Il s’excusa autant qu’il le pu pour sa maladresse avant de se rendre compte qu’il se trouvait maintenant dans une des nombreuses alvéoles surplombant la salle et qu’il était, comble du bonheur, seul. Au moins, il ne risquerait pas de gêner quelqu’un avec sa maladresse maladive. Il s’assit alors, encore soufflé par la beauté du lieu et ne remarqua pas les deux yeux perçants qui étaient en ce moment même en train de le détailler. Cependant, un grincement de fauteuil lui fit baisser les yeux et rencontra ceux de celui qui semblait ne plus vouloir le quitter. Décider à ne pas laisser l’individu lui sortir une nouvelle phrase cinglante, le jeune maladroit s’entendit dire :

« Il semblerait que vous ne puissiez plus vous passer de moi ». Fière de sa réplique, Jaejoong sentit un léger sourire s’imprimer sur son visage. Pourtant, celui-ci ne dura pas, puisque son vis-à-vis répondit presque instantanément un : « Il semblerait, en effet » qui déstabilisa quelque peu le jeune homme. Cependant, le noir dans lequel fut entièrement plongée la salle permit à Jaejoong de se détendre quelque peu. Malgré la présence déstabilisante de son voisin, le jeune homme se sentait bizarrement fabuleusement bien. Mais il mit cela sur le compte de l’environnement idyllique dans lequel il se trouvait sans même penser que son soudain bien-être pouvait être dû à l’individu partageant son balcon. Son esprit entièrement absorbé par la pièce qui se déroulait sous ses yeux et son cerveau engourdit par la musique puissante qui résonnait dans la salle, Jaejoong ne sentit pas tout de suite la main de son voisin se balader sur sa cuisse. Cependant, quand celle-ci remonta dangereusement vers son entre-jambe, le jeune homme ne put s’empêcher de laisser échapper un petit cri aussi bien d’étonnement que de plaisir. En effet, Jaejoong se savait depuis bien longtemps attiré par les hommes mais il n’avait encore jamais rien tenté avec l’un d’entre eux. Sans même réfléchir, il attrapa la main de son vis-à-vis qui commençait à redescendre vers son genou lorsque, contre toute attente, il la plaça sous sa chemise blanche impeccablement repassée. Il s’empêcha alors de penser à ce qu’il était en train de faire et préféra se laisser submerger par le plaisir, entièrement grisé par ce qu’il ressentait, son cœur battant de façon incontrôlable et de plus en plus vite, au rythme de la musique autant que du plaisir ressentit. Alors qu’il fermait les yeux, il sentit au niveau de ces lèvres celles de son compagnon qui se mirent à bouger de façon presque imperceptible mais tout de même suffisamment pour provoquer une nouvelle vague de plaisir pour Jaejoong qui sentit tout son corps frémir de bonheur. Il se laissa alors plaquer sur l’un des murs moelleux recouverts de velours du balcon sur lequel ils se trouvaient avant de fermer une nouvelle fois les yeux, bien décidé à se laisser aller, malgré le lieu plus qu’insolite pour ce genre de choses. Cependant, cela ne le gêna pas le moins du monde, il se surprit même à penser qu’il ne pouvait pas y avoir d’endroits plus merveilleux pour une première expérience. Il se sentait comme protégé, enfermé dans un cocon de douceur impénétrable où tout était possible sans que rien ne puisse venir l’y affecter. Les mains de son vis-à-vis, alors partit à la découverte du corps frémissant qui leur était offert, entreprirent de défaire sa braguette. Jaejoong ne put retenir un gémissement de plaisir lorsque son nouvellement partenaire effleura son sexe durcit par les milles sensations jusqu’alors inconnues auxquelles il était maintenant soumis. Très naïvement, et quelque peu fleur bleue, le jeune homme pensa de façon très sérieuse que l’homme en face de lui ne pouvait être que « lui », celui dont il rêvait quelque fois, le soir, en contemplant la lune de son appartement situé sur les hauteurs de Séoul. Un « je crois que ceci vous appartient » murmuré par une voix déjà voilée par le désir le sortit  de son merveilleux songe. Jaejoong, très surpris, comprit alors qu’il s’agissait de ses lunettes et sans chercher à comprendre comment son vis-à-vis les avaient retrouvées, se dépêcha de les mettre, trop impatient de découvrir cette fois-ci véritablement le visage de son futur amant. Cependant, il resta bouche bée face à sa découverte. Jaejoong haïssait ceux qui s’arrêtaient aux barrières du physique mais il ne put que constater que l’homme en face de lui ne méritait en aucun cas d’être « lui », celui qu’il cherchait partout et qu’il attendait avidement. Agé d’une cinquantaine d’années, les rides légères déformant quelque peu ses traits rebutèrent Jaejoong qui se sentit soudain très honteux d’avoir pu imaginer cet homme comme celui de sa vie alors qu’il avait l’âge de son père. Se répandant en excuses, autant envers lui-même qu’envers son vis-à-vis très surpris par son changement d’attitude, Jaejoong sortit presque en courant, pressé de pouvoir respirer un peu d’air frais.

Finalement, cette histoire n’était pas tellement différente de celle du bâton de cannelle. A l’aspect très plaisant, de sa couleur caramel et de l’odeur sucré qu’il dégage, le bâton de cannelle régale avant d’avoir été gouté. Pourtant, une fois en bouche, sa saveur forte, presque piquante montre bien toute la tromperie de la première impression qui n’est pas forcément la bonne.